Nous sommes heureux de présenter en avant-première une pièce unique de Vittoria Gerardi issue de sa prochaine série intitulée “Latenza”, qui sera exposée à la galerie Bigaignon en 2022. Dans cette série, l'artiste italienne se penche sur la nature même de la photographie, la lumière et le temps, et explore la frontière entre les éléments visibles et invisibles qui constituent une photographie. À travers deux procédés différents, baptisés Léthégraphie et Aléthégraphie, Vittoria Gerardi tente de comprendre le langage de la photographie, sa structure immergée, sa face cachée. Ce faisant, elle explore le concept de l'image latente qui se trouve au sein de chaque tirage avant même qu'elle ne soit révélée. L'image latente est représentée dans son travail comme une simple ligne, un élément symbolique qui sépare le visible de l'invisible. Elle approfondit notre vision de la photographie en explorant ses racines. En reliant la photographie au monde végétal, en utilisant un brin d'herbe comme archétype, Vittoria Gerardi étudie la structure cachée de toutes choses, matérielles et immatérielles, ces éléments qui n’attendent qu’à être révélés, leur latence.

“L'aléthégraphie révèle la beauté de ce qui a toujours été considéré comme une erreur en photographie”

“ En transformant la lumière en réaction chimique, la photographie devient une photo-synthèse ”.

L’ENCADREMENT

L'œuvre est montée en “ flottant ” par la technique du papier japonais afin d'assurer la pleine intégrité du tirage et sa conservation optimale, et elle est encadrée à l'aide d'un cadre en bois teinté blanc fait à la main, et avec du verre anti-reflet et anti-UV.

ACQUISITION

Nous proposons aux collectionneurs la possibilité unique d'acquérir cette magnifique pièce issue directement de l'atelier de l'artiste alors que la série est en cours de réalisation et un an avant la tenue de l'exposition à la galerie !

L’état de latence que renferme la photographie est aux origines de la recherche visuelle de Vittoria Gerardi : révéler la frontière qui sépare le visible de l’invisible, fuir toute représentation de la réalité imprimée dans le négatif. C’est la Vallée de la Mort, aux États-Unis, qui lui inspire la série Confine. Les éléments de lumière et de temps à l’origine de cette expérience se traduisent en une sélection de fragments photographiques du désert, contenus dans l’espace par des lignes et d’autres formes symboliques. Les tons qui s’expriment autour de ces formes sont obtenus grâce à l’altération du processus chimique, processus dont Vittoria ne cesse d’étudier les possibilités, en chambre noire, jouant avec la fragilité du papier photosensible, analysant l’impact de l’intensité de la lumière, faisant d’un blanc pur une large gamme de marrons et de gris. Vittoria poursuit son étude et le temps se trouve être une nouvelle fois le matériel de départ de sa série sur les ruines de Pompeii. Elle choisit alors d’immortaliser la mémoire de la ville en voilant ses photographies de plâtre et en en noyant d’autres dans des sculptures de plâtre, et dont seule une infime partie demeure visible.
Le travail de Vittoria Gerardi a été largement salué par les collectionneurs privés et les institutions publiques. Le musée Marta Herford en Allemagne organise actuellement une importante exposition présentant une vaste sélection d'œuvres issues de ses deux premières séries. Vittoria travaille actuellement sur un nouveau projet intitulé "Latenza". Vittoria Gerardi est née à Venise en 1996. Elle a étudié à New York et à Londres et vit actuellement à Padoue, en Italie.

Conditions Générales de Vente